Accèder aux jeux de données via le portail open data de l'ADEME.
- stock de carbone
- flux total et surfaces converties
- flux unitaire
- flux annuels liés à l'accroissement net de la biomasse en forêts
L'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique n'est plus à présenter. La combustion de carburants fossiles est bien sûr la cause principale du réchauffement. Mais un autre sujet s'avère clef, et probablement moins médiatisé : l'évolution du stock de carbone dans les sols.
La planète se verdit, ce qui permet d'amoindrir le réchauffement climatique. En même temps, des investigations récentes montrent que les émissions de gaz à effet de serre des pays seraient très lourdement sous-estimées.
La France est le troisième plus vaste pays d'Europe. À ce titre, l'étude et la publication des chiffres sur l'usage des sols et en particulier les stocks et les flux de carbone, est nécessaire à la fois pour évaluer et diminuer le risque d'une évolution peu satisfaisante, mais aussi pour annoncer des bonnes nouvelles le cas échéant.
Au vu des incertitudes voir des controverses internationales sur l'estimation du carbone stocké dans les sols, il est primordial que la France soit exemplaire sur l'accessibilité et la transparence de ses propres données.
Or, l'accès aux données du territoire français, évidemment peu homogène du fait notamment de sa diversité de régimes climatiques et biorégions, est aujourd'hui très compliqué, en particulier pour les agents de l'administration locale qui est souvent la plus à même d'agir sur l'évolution des sols.
Pour mieux comprendre et gérer ces changements d'usage des sols, il nous faut faciliter l'accès aux données du stockage pour les 40 000 communes métropolitaines.
Des données aussi cruciales doivent être accessibles en 1 clic sur une interface qui permette à la fois d'avoir une synthèse pédagogique du bilan, que d'explorer les raisons de ce résultat, via un accès aux données et à l'algorithme de calcul de ces données se basant sur des relevés bruts des types de sols.
La première version de l'outil sera un simple moteur de recherche par commune ou intercommunalité des données calculées de stock et de flux de carbone des sols, basée sur un tableur qui a déjà montré ses limites de charge et d'utilisabilité.
Dans un second temps, l'utilisateur expert doit pouvoir mettre à jour lui-même les données de relevés s'il dispose d'informations complémentaires ou corrigées.
Un arbre, c'est du carbone atmoshérique stocké par la photosynthèse... mais au-delà de ce mécanisme de base si séduisant, le sujet s'avère incroyablement complexe. Pour le grand public, Aldo pourra aussi être un moyen d'appréhender la complexité du sujet de la captation de carbone via les sols.
Aldo sera une application Web accessible à tout le monde.
Les Plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) sont les jalons récurrents qui profiteront certainement de l'accès à la plateforme Aldo, notamment pour leur volet d'état des lieux.
L'outil open source lui-même, déployé d'abord en France, pourra certainement l'être aussi à l'international, les besoins étant très similaires au moins dans l'Union Européenne.