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reflexions_organisation_collective_roumics2014.md

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#S'organiser collectivement pour inventer une nouvelle façon de travailler : Archipel

Contexte : ROUMICS 2014 ** Participants** : Bernard Brunet, Christian Mahieu, Anne-Sophie Payen, Amandine Piron

Description en 3 lignes : Nous nous sommes réunis pour imaginer une plate-forme qui :

  • favorise la mise au commun et l'enrichissement de nos savoirs et pratiques individuelles et collectives,
  • favorise l'échange réciproque de compétences et savoirs. Quelle gouvernance ? Quels outils ? Objectif : imaginer une solution souple, avec un niveau de contrainte faible, un seuil de passage à l'acte faible et une protection de nos communs forte.

**Mots clés **:#économie plurielle #commun #B2B #solidarité

Source: https://lite5.framapad.org/p/Archipel

SYNTHÈSE:

##- **Un Archipel **

**Objectifs : **

  • **S'organiser collectivement pour inventer une nouvelle façon de travailler **
  • Centrée sur les Transitions/Alternatives
  • Favorise les collaborations entre acteurs professionnels
  • Permet une solidarité économique

Qui repose sur :

  • Une gouvernance partagée

  • Un modèle économique pluriel

      • marchand
        • Je contribue aux communs
    • J'utilise les communs pour gagner ma vie
    • Tout ce que je produis est en CCbySA
    • *non marchand *
    • Je contribue aux communs
    • Je cherche à me faire financer
          • par des subventions
      • par un système de rétribution des communs
    • Tout ce que je produis est en CCbySA
    • *non monétaire *
    • Je contribue aux communs
    • J'utilise les communs pour échanger des biens ou des services avec d'autres
    • Tout ce que je produis est en CCbySA
      Qui s'appuie sur :

    • Une Charte éthique

    • Deux principes de fonctionnement :

    • Tout est sous licence CCbySA
    • La contribution au communs (via la banque des communs) est conditionnel de l'usage de la Chambre de compensation.

##- Une plate-forme = Deux outils

  • Un premier outil : Le commun d'abord
    • Une banque de communs
    • Un patern de briques- > Proposition de technologie libre : YesWiki
  • Un deuxième outil pour gérér les échanges réciproques

##- Pour poursuivre : développer l'outil

Proposition : S'appuyer sur un YesWiki et intégrer en intranet un outil de gestion des échanges réciproques B2B.

Points importants :

Mode de développement : virale

Abaisser au maximum de seuil du passage à l'acte

Gouvernance :

  • Un collège d'administrateurs

Les frais de fonctionnement :

  • Hébergement, nom de domaine, développement... régulé et pris en charge via la chambre de compensationion

Procédure d'inscription :

  • Gratuite
  • Démarche individuelle
  • Validée par un administrateur (pour valider l'intérêt de la personne et son adhésion au commun)
  • Adhésion à la Charte
  • Création d'une identité numérique individuelle qui permette de visualiser les contributions à la banque et les usages de la Chambre de compensation de la personne, ainsi que l'évaluation de la qualité des contribution de la personne.

Procédure de fonctionnement de la banque :

  • Une contribution au commun = une brique = une page
  • Une brique = un formulaire
  • Chaque brique est identifé par un titre, une catégorie, des tags et l'auteur(s)
  • Une brique = partage d'un savoir en lien avec les transitions (méthode, concept, analyse de pratique) et de liens (vers support, article, site internet ...)
  • Système de notation de la brique (lorsque B fait appel à la brique A, B est invité à laisser un commentaire / à évaluer la qualité de la brique)

Procédure d'acès au système d'échange B2B :

  • Un accès modéré à priori par une vérification (manuelle dans un premier temps puis automatique) de la contribution de la personne à la banque aux communs.
  • Ex : six mois de contribution au commun

Procédure de fonctionnement de la Chambre de compensation :

  • Repose sur une unité d'échange horaire virtuelle
  • La valeur de l'échange est auto-évaluée
  • L'échange repose sur une validation à posteriori en pair-à-pair qui doit être visible

(A a réalisé une action pour B ; A autoévalue la valeur de son action en unité d'échange ; B valide et confirme la réalisation de l'action)

  • **Nos besoins pour avancer : **- un développeur
  • un designeur de service

Proposition :

  • Créer un espace "expérimentation TimeBank" sur Kaleidos-coop

16.11.2014 La Coroutine (Lille) Participants : Bernard Brunet, Christian Mahieu, Anne-Sophie Payen, Amandine Piron

##Débrief

  • S'organiser collectivement pour inventer une nouvelle façon de travailler : Archipel
  • Nouvelle façon de faire du conseil / methodologies pour répondre rapidement a des appels d'offre / marchés (hacke)
  • Question de l'organisation du réseau, de la taille des structures économiques
  • Etendre le réseau à des personnes / structures
  • Quelle base (écosystème et infrastructure) pour "industrialiser" nos approches, pour discuter avec les autres mondes économiques
  • Comment des structures "traditionnelles" peuvent évoluer vers une logique de communs
  • Développer un mode économique pluriel La transition des structures traditionnelles vers une logique de communs.

Réflexion en logique archipel comme cheval de Troie de la transition vers d'autres modèles éco

  • Enjeux
  • la taille critique
  • la solidarité éconolique
  • la convivialité de l'activité
  • la transparence

Ex : SCIC SAPIE Leviers : l'économie plurielle. Objectif : 1/3 de l'activité de l'entreprise en non monétaire (1/3 marchand, 1/3 non marchand) Ex :

  • la monnaie complémentaire suisse le wir Vire (banque interPME en B2B) avec une chambre de compensation
  • La monnaie complémentaire Symba en Ile de France (économie symbiotique)

Outils : chambre de compensation Comment utiliser les communs pour partager le travail et les compétences entre équipes. (le commun d'abord)

C'est d'abord la construction du commun autour d'usage, avant les activités induites.

Archipel de gens qui veulent travailler sur du commun d'abord

###Travailler sur cet outil / ce trépied :

  • Pilier non monétaire: L'identification des briques (concept, formation, méthodologie...) = banque de communs Une chambre de compensation

  • Pilier monétaire: En s'appuyant sur la banque des communs, on produit des services marchands.

  • Pilier non marchand = d'intérêt public: La rétribution des communs.

  • Enjeux :

  • La confiance entre pairs : levier = constuite par la construction de communs

  • La transparence : levier = chambre de compensation

  • Renvoie à des questions de viabilité éco et donc de modèle éco

  • Construire une argumentation pour "prendre le temps du commun"

  • Q° du "commun pertinent"

  • les processus de valorisation viennent en aval

Q° de la gouvernance collective du commun et de l'activité induite Gouvernance qui se traduit par des gardes-fous / pas gouvernance formelle Grande vigilance nécessaire sur la construction de la chambre de compensation

ex : e-barter \url{http://ebarter.net/} \url{https://www.francebarter.coop/}

##Réflexion

###Une plate-forme pour favoriser l'archipel de coopération

Objet : la transition Licence : CC by SA Utilisation : On peut être contributeur à la banque des communs et non utilisateur du B2B. Par contre, la contribution à la banque est conditionnelle de l'utilisation du B2B.

**Une plate-forme, Deux outils : **

  • Une banque de commun

Faire tomber dans le commun de la méthode, un savoir, des analyses de pratiques

Un contenu partagé = une brique Une brique =

  • Auteur(s)
  • Titre
  • Catégorie (Concept / Analyse / Méthode)
  • fixe

  • Tag
  • évolutive

  • Descriptif succint (5 lignes)
  • Développement / Analyse
  • Lien et téléchargement

Question :

  • Comment on gère l'accès et la visibilité de la banque ?
  • Un système d'échange B2B / Une chambre de compensation

Basé sur une monnaie temps Un système de contrôle en pair-à-pair

Question : quelle évaluation du temps ? Proposition : on ne met pas de règle. Chacun est responsable de son évaluation.

PRESENTATION DE LA CHAMBRE DE COMPENSATION La chambre de compensation est une institution économique aussi ancienne que riche d’avenir, aussi simple qu’intelligente. Dans l’histoire, les chambres de compensation ont toujours produit de très bons résultats (voirInternational Clearing Union, Union Européenne des Paiements, Banque Wir, Circuits B2b, RES, Sardex ). 
Le principe qui les sous-tend est simple : chacun paie ses dettes avec ses créances. Techniquement, une chambre de compensation ne fait que tenir la comptabilité de ses adhérents. On peut donc la définir comme un outil pour organiser les paiements de ses participants de façon multilatérale qui leur permet se faire créditmutuellement. Essayons d’illustrer cela avec un exemple simplifié : A, B et C participent à une chambre de compensation. Ils ont ouvert un compte courant, mais ils n’ont pas versé d’argent. Le compte courant des trois est donc à zéro.
A achète à B des biens, ou services, pour une valeur de 100 euros, mais n’a pas de biens, ou de services, qui intéressent B. B lui fait donc crédit : il accepte d’être payé dans un moment successif. A s’endette en utilisant son autorisation de découvert, dans les limites de son quota. La chambre de compensation, moyennant une unité de compte interne (UCI) enregistre la dette de A et la créance de B. Cette unité de compte est égale à 1 euro. Le compte courant de A aura donc un passif (-100 UCI) et le compte courant de B un actif correspondant (+100 UCI). 
Toutefois B ne doit pas attendre que A le paie. Sa créance n’est pas bilatérale envers A, car la chambre lui reconnaît une créance envers tous les participants, voire une créance multilatérale. B utilise donc son actif de + 100 UCI pour acheter auprès de C des biens qui, eux, l’intéressent et qui valent 100 euros, donc aussi 100 UCI. Il demande à la chambre de compensation de faire un virement, soit de transférer son actif sur le compte de C. 
Le compte de A est encore négatif (-100 UCI), celui de B est en équilibre (il a encaissé 100 UCI et il a dépensé 100 UCI : le solde du compte est donc égal à 0), celui de C est positif (+100 UCI). 
Mais C est intéressé par les produits de A. Il utilise donc son actif pour faire un virement vers A et lui acheter des biens pour 100 UCI soit 100 euros. Le compte courant de A revient à l’équilibre (-100 UCI de la dette envers B sont compensés par le 100 UCI de sa créance envers C) ; celui de C aussi : sa créance de 100 UCI envers B est dépensé auprès de A. 
Conclusion : A, B, C sont finalement en équilibre, des biens ont été vendus et achetés pour une valeur de 300. Ni A ni B ni C n’ont dû avoir recours à leur trésorerie (l’argent dont ils disposent dans leur caisse) ou à des prêts bancaires. Ce n’est évidemment qu’un exemple, très simplifié. Dans la réalité, une chambre de compensation a des règles de gestion très précises bien que simples, qui touchent différents aspects de son fonctionnement, et qui relèvent de deux exigences : l’étanchéité (du système de paiement) et la fonte (des actifs).

L’avantage principal d’une chambre de compensation, est qu’elle transforme les dettes et les créances bilatérales en dettes et en créances multilatérales. L’entreprise A, qui a une créance envers l’entreprise B suite à une vente de biens ou services, peut immédiatement dépenser cette créance avec une autre entreprise C. De façon symétrique, une entreprise D qui a une dette avec l’entreprise E règlera sa dette en vendant ses biens ou services à l’entreprise F ou A. L’effet réseau, induit par cette multilatéralité de la monnaie complémentaire, va permettre d’amplifier l’activité économique. Chacun des adhérents ayant la capacité à trouver dans le réseau de nouveaux partenaires qui sont autant de nouveaux apporteurs d’affaires ou de débouchés potentiels.